publié le il y a 2 minutes par ABC Développement La métacognition implicite et état métacognitif.publié le 21 oct. 2011 13:30 par ABC Développement [ mis à jour : il y a 44 minutes ]Comment "sortir le nez du guidon" ?publié le 5 sept. 2011 02:17 par ABC Développement [ mis à jour : 5 sept. 2011 03:26 ]Connaissez-vous Jean Berbaum ?publié le 10 juil. 2011 07:03 par ABC Développement [ mis à jour : 10 juil. 2011 08:02 ] |
Billets d'humeur
Groupe d'entraînement à Lyon
Vous habitez dans la région lyonnaise ? Vous avez été formé-e aux techniques de base de l'explicitation ? Vous souhaitez vous entraîner ? Le GPLe (Groupe de Pairs Lyonnais sur l'Explicitation) est fait pour vous ! |
Les retours d'expérience : richesse ou pensum ?
Un échange avec des formateurs, ce matin, me donne envie de vous parler du traditionnel retour d'expérience. Les formateurs en question, comme beaucoup d'autres, regrettaient la pauvreté des retours d'expérience des personnes parties sur le terrain et la difficulté à "faire parler".Plusieurs axes vont guider notre réflexion : - Quel type de contenus attendent les animateurs, dans ces retours d'expérience ? - Comment guident-ils ces verbalisations ? Quel type de verbalisation les animateurs attendent-ils ? Souhaitent-ils entendre des appréciations sur le lieu de stage, l'expression de sentiments, d'émotions, d'impressions ? Attendent-ils des anecdotes ? Ou espèrent-ils plutôt la liste des observations que les stagiaires ont pu faire ? Ou encore, voudraient-ils savoir ce que les stagiaires ont fait, comment ils ont appliqué les théories apprises à l'école, à quelles situations ils se sont retrouvés confrontés et comment ils s'en sont sortis (non pas comment en termes de "bien" ou "mal", mais en termes de "comment, concrètement ils s'y sont pris" ! La manière de guider ces retours d'expérience va fortement influencer les prises de paroles. Outre la mise en sécurité, en rassurant sur les enjeux de cette mise en commun et en soulignant les bénéfices que chaque participant pourra en tirer, devraient favoriser les prises de paroles. Indiquer par ailleurs en préambule le type de verbalisation attendue, peut favoriser une expression plus prolixe que d'habitude. Mais la manière de questionner va aussi influencer la verbalisation. Si vous repensez à votre journée de travail, par exemple, j'imagine que la question "Qu'est-ce vous a marqué, dans votre journée ?" ne va pas vous orienter vers le même moment ni vers les mêmes contenus descriptifs que la question "Qu'est-ce qui vous a interrogé et vous a demander de faire appel à des connaissances techniques ?" ou encore "Qu'avez-vous appris de nouveau aujourd'hui, sur votre métier". Comme le signale Pierre Vermersch, les questions sont un moyen de tourner l'attention de la personne questionnée vers un champ attentionnel déterminé. "Alors, ce stage ?" ne vise rien de particulier, hormis le stage. Et selon les questions que vous poserez, vous obtiendrez, des commentaires (c'était bien, j'ai été nul, l'équipe était sympa ou antipathique), des descriptions sans grand intérêt (mon bureau est très lumineux, ma voisine était jolie, je travaillais 7 heures par jour, ...) ou la description de l'activité concrète (j'ai fait une recherche sur internet, pour documenter le dossier Machin). Pour en savoir plus, rendez-vous sur ce site, à l'onglet "productions théoriques" ou sur www.grex2.com (écrits divers et variés sur l'explicitation, ou encore, reportez vous au livre "La Pratique Réflexive : un outil de développement des compétences infirmières", Armelle Balas-Chanel, Elsevier Masson (2013), vous y trouverez des outils facilitateurs pour encourager la verbalisation des personnes que vous accompagnez dans leurs apprentissages, notamment par la pratique réflexive. |
Groupe d'entrainement à LYON
Le GPLe (GROUPE DE PAIRS LYONNAIS à l’explicitation) a fixé ses dates d’entraînement pour l’année 2014-2015 : Ce sera toujours les vendredis après-midi, de 14h à 17h, les - 3 octobre 2014 - 5 décembre 2014 - 6 février 2015 - 10 avril 2015 - 12 juin 2015. Ces séances se déroulent au centre de LYON. Pour y participer, il suffit d’avoir été formé par un formateur certifié par le GREX (minimum 4 jours), de se signaler auprès de Joëlle CROZIER (joellecrozier@gmail.com) ou moi (armelle.balas@orange.fr). Nous envoyons un doodle une quinzaine de jours avant chaque séance, pour connaître le nombre de participants (nous annulons en dessous de 5). Nous rappelons le lieux (qui peut changer) pour chaque séance. Nous attendons vos inscriptions, |
Ne pas manquer les sites annexes de l'explicitation
Pierre Vermersch écrit au fil des jours http://www.entretienavecpierre.fr/author/pierre/http://youtu.be/ISQKNR7lJgI |
Quelles différences de questionnement, selon les accompagnements ?
Questionner autrui pour l'aider à s'informer de son vécu implicite, n'est-ce pas toujours la même chose ? Je ne le crois pas. Selon que vous accompagnez des apprenants, des candidats à la validation des acquis de l'expérience, des professionnels en posture réflexive, vous n'orienterez pas l'attention de la personne accompagnée vers les mêmes contenus de vécus et vous ne l'aiderez pas à s'intéresser aux mêmes détails de son expérience. Pour aider un apprenant, vous le guiderez, selon ses besoins, vers l'origine de son projet de formation, la dimension affective liée à l'apprentissage, le choix des situations d'apprentissage qu'il subit ou qu'il se donne. Vous le questionnerez sans doute pour qu'il s'informe de la manière dont il traite l'information et toute son activité mentale lors de résolution de problèmes par exemple. Vous l'aiderez alors à prendre de la distance sur ses résultats pour savoir les évaluer et à adopter une posture métacognitive, évaluant la démarche adoptée au regard du résultat atteint. Pour accompagner un candidat à la VAE (Validation des Acquis de l'Expérience), vous balayerez sans doute avec lui l'ensemble de son expérience, à grands traits, avant de choisir des activités représentatives de ses compétences. Vous l'aiderez alors à décrire de manière plus fine quelques tâches réelles et singulières qu'il a réalisées dans son expérience professionnelle, pour l'aider à mettre à jour son expertise, jusque dans son activité mentale. C'est à ce prix que vous pourrez l'aider à mettre à jour ses compétences et ses connaissances implicites. En analyse de pratique, les personnes viennent à vous avec tout ce qui les habite et les constitue comme professionnels. Votre accompagnement, bien que centré sur leur pratique, ne pourra pas faire l'économie de l'accueil, voire de la description, de leur vécu émotionnel, de ce qui est important pour elles, de leurs valeurs et de tout ce qui en font des professionnels singuliers. Ce sont toutes ces raisons qui m'encouragent à proposer des formations différentes : "Aider à apprendre", "Accompagner les candidats à la VAE", "Accompagner la pratique réflexive". Questionner pour aider à prendre conscience, oui, mais questionner vers quels domaines, pour être le plus juste dans son accompagnement ? |
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